Le pourquoi du comment

Comment je me retrouve en Allemagne pour un an pour un volontariat ?

Les gens qui me connaissent ne se sont même pas posé la question. Ce fût juste la réponse à une question que certains se posent depuis plusieurs années : ''Bon, c'est pour quand l'Allemagne ?''.

On m'a surtout demandé où est-ce que j'allais et qu'est-ce que je faisais pendant un an. C'est vrai que dire juste ''je fais un service civique pendant un an'', c'est une réponse un peu floue...

Je pars pour Edigen-Neckarhausen, une petite commune dans le Baden-Wurtenberg, à 15 minutes de Mannheim et Heidelberg. Voilà maintenant quatre ans que je me rends là-bas, deux fois pour une colonie de vacances de deux semaines puis deux fois pour travailler un mois en été. Au fil des ans, je me suis attaché au coin, au paysage (faire du vélo là-bas est un vrai jeu d'enfant : c'est tout plat) et aux gens que j'ai rencontré.

Sinon, dans la vie, je suis en prépa littéraire à Brest et je devais passer en khâgne. Mais lorsque j'ai vu la proposition de volontariat sur la page facebook de l'IGP, je me suis d'abord dit :

''J'aurais bien voulu faire ça, mais c'est pas possible, je dois d'abord faire ma deuxième année avant, et puis si ça se trouve, l'année prochaine ça se fera plus, ma vie est nulle''

Surtout que, bon, ça fait un moment que l'idée trotte dans ma tête et je m'étais déjà renseignée pour un volontariat en Allemagne. Mais les volontariats proposés étaient à Berlin et même si cette ville m'attire beaucoup, c'est quand même un peu loin de chez moi. Mais là, ce volontariat, il me branchait carrément : dans un coin que je connais, avec des gens que je connais !

Après réflexion, j'en ai parlé un peu à mes parents et ô surprise, ils étaient d'accord et m'ont poussé à faire une demande au lycée. Pas très convaincue, j'en parle d'abord à mes professeurs et re-surprise, ils m'ont donné leur accord. Du coup, hop, petit rendez-vous chez la directrice adjointe. Pour qu'elle dise oui, je n'ai pas vraiment eu besoin de sortir le grand jeu pour tout vous avouer (même si j'avais prévu le pire !)

La question du passage à l'année suivante étant réglé, il ne me ''restait plus'' qu'à être prise. On étaient une dizaine sur toute la France à postuler, mais c'est moi qu'ils ont choisit (Youpi). Et voilà comment je me suis retrouvée dans cette aventure !

Heidelberg